Voilà, le premier article de ce défi positif, de 30 jours. Je suis très heureuse de vous le partager sur le thème de l’enfant intérieur.
C’est l’histoire, d’une petite fille de 10 ans. Cela remonte déjà à plus de 20 ans. Dans son école primaire, en banlieue parisienne, elle remet à sa maîtresse, son devoir fait à la maison. Une semaine plus tard, la maîtresse félicite la fillette, devant toute la classe. Elle a trouvé que l‘histoire racontée, était très intéressante, même digne d’Agatha Christie ! A la fin de la classe est prend à part la petite fille et lui demande : « qui a écrit cette histoire ? ». L’enfant dit que c’est elle qui a imaginé son histoire, toute seule. La maîtresse ne la croit pas, car c’est trop bien fait. Avec un mot en particulier qui est utilisé et qui n’est pas d’une enfant de 10 ans, selon l’enseignante.
La petite fille est très déçue. Elle en parle à sa mère, le soir. Sa mère lit le devoir. En effet c’est surprenant. Elle comprend que la maîtresse ne la croie pas, car le mot utilisé était très soutenu. Sans être contre sa fille et sans aller non plus la défendre à l’école, elle a trouvé la situation sans importance. Mais dans le monde et la tête d’une enfant de 10 ans, cet événement, aux couleurs d’injustice, a eu pour conséquence, de lui couper l’envie d’écrire des histoires.
Vous avez peut-être vécu, comme cette petite fille, des situations qui vous ont touchez dans l’enfance. Ce qui explique vos comportements, actions et réactions, d’aujourd’hui, à l’âge adulte.
Le concept de l’enfant intérieur est mis en lumière par de nombreux auteurs, psychiatres, psychologues entres autres. Il en découle plusieurs définitions.
Comment comprendre la notion de l’enfant intérieur ? :
Carl Gustav Jung, psychiatre, explique que l’enfant est porteur de transformation. En effet l’enfant qui vit en nous a des capacités d’évolution afin de devenir un individu aussi complet que possible.
Selon, Éric Berne, à l’intérieur de nous, il y a trois états du moi : le Parent, l’Adulte et l’Enfant. Dans ces 3 sphères, il y a respectivement, l’établissement des règles, le rationnel par la prise de décision pour résoudre des problèmes et le ressenti empreint d’émotion et de réaction.
Une autre approche, peinte par les psychologues, Hal et Sidra Stone, décrit nos sous-personnalités. En renouant, avec notamment notre enfant intérieur on accède à une source de richesse formidable (“Le Dialogue intérieur”, Le Souffle d’Or, 1997).
Dans son best-seller “Retrouver l’enfant en soi” (Editions de l’Homme, 2004) le psychologue américain John Bradshaw parle de l’enfant naturel. C’est la partie de nous qui a nos dons innés pour la curiosité, notre part créative et qui continue à s’émerveiller.
Quel est l’intérêt de retrouver son enfant intérieur ?
· Faire se retour à soi, pour se nettoyer, se débarrasser de complexes et lever les freins qui nous empêchent d’avancer, à cause de règles familiales, de l’éducation ou de l’école.
· Améliorer ses relations avec les autres, tant au travail qu’en dehors.
· Eviter que nos enfants répètent nos mêmes schémas négatifs.
· Pour retrouver plus de paix, de joie et d’harmonie intérieur.
· Libérer sa créativité et s’adonner à des activités épanouissantes.
Si vous souhaitez aller à la rencontre de votre enfant intérieur, il y a plusieurs méthodes. Vous êtes libres de les tester et de voir celle qui vous convient le mieux.
Les 4 moyens de retrouver son enfant intérieur :
· La méditation : Il y a des méditations guidées sur YouTube, notamment celle de Noémie de Saint-Sernin, qui est coach de développement personnel Guérir son enfant intérieur. Vous avez également la méditation Enfant intérieur, Libération des blessures et reconnexion à ses potentiels, de Léa Doussinet.
· La lettre : Lui écrire une lettre en toute bienveillance. Je l’ai fait et avec des mots empreint de compréhension et de compassion, je lui parle comme un parent parle à son enfant.
· L’hypnose : Consulter un hypnothérapeute pour vous aider à vous connecter à votre enfant intérieur dans le cadre de séance d’hypnose.
· Demandez pardon : Vous pouvez vous excusez de l’avoir laissé de côté. Lui reconnaître le droit de se tromper, pour chasser la culpabilité par exemple.
· Le dialogue avec bienveillance : vous pouvez complimenter votre enfant intérieur en lui répétant ses qualités et aptitudes : Par exemple « tu es belle, tu es une bonne personne, tu es formidable, tu es intelligente … »
Pour terminer :
Pour revenir, à l’histoire racontée au tout début, cette petite fille de 10 ans, s’appelait Cassandre. C’était moi. Cette enfant avec cette part d’ombre qui était blessée et indignée, même si je gardais mon sourire. A travers ce blog, je me reconnecte à mon enfant intérieur, en racontant des histoires, sur des sujets de développement personnel. En vous le partageant, je vous souhaite vous aussi, de vous reconnecter à votre enfant intérieur pour faire jaillir le meilleur qui est en vous. Vous méritez de vous épanouir dans votre nature profonde. Le monde a besoin de vos talents. Et vous pourrez respirer le parfum du bonheur, qui est déjà en vous.
Osez illuminer le monde par vos aptitudes avec une positive attitude !
Si vous avez aimé cette vidéo, vous pouvez la commenter et la partager, avec plaisir.
À demain pour la suite du défi positif dans le prochain article.
Cassandre
Bibliographie :
Hal et Sidra Stone le Dialogue intérieur (“Le Dialogue intérieur”, Le Souffle d’Or, 1997),
Thérapeute Geneviève Cailloux “Deviens qui tu es” (Le Souffle d’Or, 2004)
Susanna McMahon, « le Psy de poche », coll. [Psychologie et Bien-être], ED. Marabout, 2000.
Moussa Nabati « Le bonheur d’être soi » (Livre de poche,2008)
« Ecrire une lettre à mon enfant intérieur » du 20 février 2018 (Youtube Europe 1)